La reine des Sables

Le Vendée Globe 2008/2009
Samantha Davies est proche de coiffer les lauriers de la troisième place du Vendée Globe : à moins de 200 milles de l’arrivée, la Britannique devrait en finir demain vendredi en milieu de nuit ou samedi matin, tandis que Marc Guillemot doit désormais apprendre à naviguer contre le vent et sans quille…
Classement du jeudi 12 février à 16h00
  1. Michel Desjoyeaux (Foncia) arrivé aux Sables d'Olonne après 84j 03h 09'?
  2. Armel Le Cléac'h (Brit Air) arrivé aux Sables d'Olonne après 89 jours 9 heures 39 minutes et 35 secondes de course (après déduction de ses 11 heures de bonification)
  3. Samantha Davies (Roxy) à 203,2 milles de l'arrivée
  4. Marc Guillemot (Safran) à 466,3 milles de l'arrivée
  5. Brian Thompson (Bahrain Team Pindar) à 656,5 milles de l'arrivée
  6. Dee Caffari (Aviva) à 777,8 milles de l'arrivée
  7. Arnaud Boissières (Akena Vérandas) à 1 807,7 milles de l'arrivée
  8. Steve White (Toe in the water) à 2 407,1 milles de l'arrivée
  9. Rich Wilson (Great American III) à 3 970,2 milles de l'arrivée
  10. Raphaël Dinelli (Fondation Océan Vital) à 5 139,4 milles de l'arrivée
  11. Norbert Sedlacek (Nauticsport-Kapsch) à 5 498,3 milles de l'arrivée
Seul Eole pouvait encore ralentir l’ascension de Samantha Davies vers la troisième marche du podium de ce Vendée Globe 2008-2009. Ayant réussi la nuit dernière à maintenir une bonne vitesse, la jeune Britannique a pu rester devant les hautes pressions sans se faire avaler… Jusqu’à ce jeudi après-midi. Mais les Dieux du ciel semblaient déjà vouloir régurgiter la solitaire car le vent doit reprendre progressivement du souffle avant la nuit même s’il était cette fois annoncé contraire. Une petite brise d’Est, soit des bords à tirer pour en finir avec les 200 derniers milles de ce parcours de plus de 24 000 milles…
La marche de l’impératrice
Marc Guillemot l’annonçait déjà lors de la vacation radio de ce jeudi midi : il n’a presque plus aucun espoir de compenser son décalage de 260 milles déjà qui ne va qu’augmenter au fil des jours. Quand Samantha Davies va franchir la ligne d’arrivée, le Trinitain aura encore plus de 300 milles à effectuer contre le vent et sans quille ! Même s’il ne faut jamais préjuger de l’avenir en mer, les probabilités d’un retournement de situation s’amenuisent comme peau de chagrin. La jeune Britannique regrettait de s’immiscer devant son compagnon d’infortune, mais restant une compétitrice avant tout, ne pouvait que faire marcher au mieux son monocoque. Pour une place inimaginable au départ mais totalement justifiée à l’arrivée : tous les choix de la solitaire et de son équipe étaient en effet focalisés sur l’objectif de boucler la boucle : pas de transformation radicale d’un bateau vieux de huit ans, pas d’optimisation risquée, pas d’évolution inconsidérée ; juste du pragmatisme, des changements homéopathiques, des adaptations à sa manière de naviguer. Le résultat attendu démontre une clairvoyance de l’enjeu d’un tour du monde en solitaire sans escale et sans assistance, mais aussi une ténacité et une énergie exceptionnelle : Roxy sera aussi le premier des « vieux » prototype ! Derrière Foncia et Brit Air, mais devant Safran, Pindar, Aviva…
Vases communicants ?
N’y a-t-il vraiment aucun parallèle entre les conditions météorologiques de l’hémisphère Nord et celles de l’hémisphère Sud ? Les météorologues s’interrogent encore, mais les ignorants ne peuvent manquer d’observer que si une tempête a bouleversé le village du Vendée Globe par 46° Nord lundi dernier, une autre a franchement secoué le dernier concurrent par 36° Sud ! Norbert Sedlacek (Nauticsport-Kapsch) relatait ce jeudi matin qu’il avait affronté le pire des coups de vent de son tour du monde… Et pourtant avec Raphaël Dinelli, il avait déjà eu son compte dans l’océan Indien ! Une mer démontée, des rafales à plus de 70 nœuds : son monocoque est devenu le jouet des flots pendant une demi-journée. Son compagnon de route a lui aussi était ballotté, certes moins violemment, mais le skipper de Fondation Océan Vital était content d’être sorti de ce mauvais pas. Désormais au large du Brésil, les deux solitaires peuvent bénéficier d’un flux portant mais dès le week-end prochain, c’est une nouvelle dépression orageuse venue du continent sud-américain qui va les cueillir… Encore du vent de Nord très fort !
Comme entre des vases communicants, la situation n’est pas plus agréable pour Rich Wilson (Great American III) qui galère le long des côtes brésiliennes, et Arnaud Boissières (Akena Vérandas) qui s’enfonce dans une zone de transition sans beaucoup de vent au large des Canaries. Pour les deux skippers, les vents sont instables et la sortie pas évidente même s’ils savent qu’il faut pointer l’étrave vers le Nord. Une certaine lassitude envahit les esprits surtout quand il faut commencer à se rationner dans tous les secteurs… Quant à Steve White (Toe in the water), rien ne semble égratigner son flegme britannique : toujours dans les alizés de secteur Est, l’Anglais s’attend à un ralentissement dès la nuit prochaine à cause de ces hautes pressions qui se développent sur l’Atlantique Nord.
Lignes brisées
Deux autres Britanniques s’engagent dans la dernière ligne droite, qui va en fait s’avérait très brisée : le but n’est plus qu’à 650 milles pour Brian Thompson (Bahrain Team Pindar) et qu’à 770 milles pour Dee Caffari (Aviva), mais les brises contraires qui s’installent dans le golfe de Gascogne auront pour conséquence une route en zigzag. Quoi qu’il en soit, les deux navigateurs ont encore des chevaux sous le capot même si l’un et l’autre ont connu moult problèmes techniques, et l’Anglaise doit en sus surveiller sa grand voile qui part en lambeaux… Malgré tout, leurs arrivées semblent se dessiner pour lundi et il ne serait pas étonnant qu’ils dépassent Marc Guillemot (Safran) empêtré dans ces brises d’Est. Comment va se comporter le monocoque sans quille pour grignoter les 450 milles qui lui reste à parcourir ? Faire du près n’est déjà pas la tasse de thé de ces voiliers conçus pour la glisse, tirer des bords est encore moins une sinécure, mais louvoyer avec un appendice en moins et une dérive tribord de remplacement ! Du courage, du courage, du courage…
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