Nouvelles des autres concurrents !Le Vendée Globe 2008/2009

Tout le potentiel
« Je pense qu’il y a beaucoup de raisons et le hasard compte parmi elles. Puis il y a le fait que le bateau a sans doute effectué plus de milles que tous les autres bateaux de la flotte et moi, j’ai parcouru beaucoup de milles sur le bateau. J’ai eu ma part de problèmes techniques, mais dans l’ensemble, j’ai eu de la chance, car cela fait si longtemps que j’ai le bateau. La casse est arrivée lors des entraînements avant le départ de cette course. J’avais ainsi la possibilité de préparer cela et de réparer et j’avais à bord les pièces qui risquaient de se casser. La préparation est en effet un élément crucial dans cette course et j’ai une fabuleuse équipe, qui a préparé le bateau avec tout son cœur et cela aide beaucoup. Après, il faut savoir rester prudent et il y a des marins qui poussent plus que d’autres. C’est une question de prise de risque et il faut savoir si la chance va sourire ou non… » Samantha Davies (Roxy)
Remontée express de l’Atlantique
« C’est fabuleux. En plus, je crois que j’ai passé plus de 17 heures lorsque j’ai rebroussé chemin (au large de la Pointe de l’Amérique latine où il attendait le passage d’une grosse tempête – ndlr). C’était au début de l’après-midi, quand je suis rentré pour m’abriter et je suis reparti en début d’après-midi le lendemain. C’est pas mal, mais j’ai vraiment eu de la chance avec le temps. Même si j’ai été ralenti ces derniers jours, sur les derniers 330 milles. Mais à part cette phase, la remontée s’est passée comme dans un rêve. Hier, je n’ai pas eu de réparation à faire et j’ai pu me concentrer sur la progression du bateau. Chaque heure gagnée ici dans le Pot au Noir en vaut trois sur la route vers les Sables. J’ai dû effectuer beaucoup de manœuvres et de réglages, mais c’était le pire endroit dans le Pot au noir. » Brian Thompson (Bahrain Team Pindar)
S’arrêter ou continuer, réponse dans 24 heures
« Il y a de la grosse houle, au moins 7 m. L'après-midi et la nuit dernière n'étaient pas simples . Je suis à sec de toile et ça n'avance pas vite. Hier j'ai remis un bout de grand voile, il y a moins de vent, mais toujours de la mer. Le bateau ne se comporte pas si mal, j'ai de la chance dans mon malheur de ne pas avoir chaviré du premier coup, d'avoir pas mal de ballasts, donc pas mal d’eau dans mes fonds. Ca se présente pas mal sauf que dans les pentes de vagues, surtout les pentes que donnent les déferlantes, je ne contrôle pas mon bateau… et passé 20° de gite, je ne sais pas ce qu'il peut se passer dans les forts vents dynamiques, normalement je pourrais aller jusqu’à 35°- peut-être - de gîte mais je n'ai pas envie de faire des essais. J’ai envie que ça marche du premier coup. Donc voilà, c’est un peu l’inconnu, mais il reste encore de la grosse mer comme on n’a pas eut dans le Vendée Globe. Je peux m’estimer heureux d'être là déjà. Je jongle avec le vent, il est plutôt du Sud Ouest. J’ai essayé de monter dans le Nord. Là j'arrive à faire la route, limite, le vent va mollir un petit peu, je pense que je vais pouvoir garder le cap, demain il va y avoir un coup de Sud Ouest, ça va me permettre de récupérer ce que j'ai perdu, avant de repartir avec un fort vent de Nord Ouest et après on verra... C'est super qu'une partie de mon équipe soit en route pour Punta Delgada. D'ici 24h, on tirera le bilan et on prendra la décision. On n’ira pas risquer, ni ma peau, ni celle du bateau. On prendra les fichiers météo et on vous dira tout ça demain. Avec mes architectes, il y a Eric Levèque qui nous a redonné la stabilité du bateau : à l'endroit, et à l'envers, rempli de tout ça d'eau. Cette décision d'arrêter ou de continuer, je la prendrai avec mon équipe, mais je dirais surtout avec moi-même. Il faut séparer les choses : l'envie d'arriver jusqu'au bout de l’aventure, de terminer un projet qui dure depuis plusieurs années, et mon métier de marin, qui est de ramener le bateau au port en sécurité. Et c’est pas évident. » Roland Jourdain, Veolia Environnement, à la vacation de 11h30.
J-1 avant l’Atlantique
« Le cap Horn est assez proche, je pense y arriver demain matin, car il y a un anticyclone qui se prépare derrière nous, Norbert (Sedlajek) devrait être pris dedans, mais moi, j'espère passer juste juste juste, en évitant les mauvais courants. Il y a deux/trois jours que je suis sur les réglages à fond. Ça m'est déjà arrivé de passer le cap Horn sans avoir de vent derrière et j'ai eu très peur de me mettre sur les cailloux. Mon ETA ? Ce n’est pas parce qu'on est derrière qu'on s’arrête, qu’on lâche le morceau, qu’on ne fait pas marcher un bateau de compétition. Maintenant, tout va dépendre de la remontée Atlantique qui est assez complexe, donc je pense arriver entre le 6 et le 15 mars,… Je vais vraiment réfléchir du côté des Malouines car il faut que je fasse un petit stop pour réparer cette drisse de grand voile, sachant que je n'ai plus de gennaker, plus de spi non plus. Il faut que je sécurise et que j'arrive à avoir le maximum de toile pour avancer. J'ai assez à manger, mais je me rationne un peu, un petit régime sec, c’est pas plus mal. J’ai envoyé des photos et l’on m’a dis que j’avais bonne mine. » Raphaël Dinelli, Fondation Ocean Vital, à la vacation de 11h30.
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