Istanbul Europa Race, il faut un début à tout !

Istanbul Europa Race 2009
Un plébiscite pour l'Europe ?

Trois vainqueurs d'étape différents, des scénarios improbables, un vainqueur final à la légitimité consacrée, des paysages grandioses, l'Istanbul Europa Race, première édition d'un tour de l'Europe voulu par l'IMOCA, a tenu toutes ses promesses. Le concept était séduisant ; ceux qui ont tenté l'aventure ne rêvent que d'une chose : renouveler l'expérience.
D'Istanbul Arrivée à Brest de Groupe Bel (Istanbul Europa Race 2009)à Brest, la route, qui fait une large part à la navigation côtière, comportait de grands pans d'inconnu. Tout d'abord parce que la Méditerranée et plus précisément sa partie orientale, est le plus souvent tenue à l'écart des grandes épreuves océaniques. Mais aussi, parce que cette navigation d'un type nouveau, en équipage, allait apprendre aux navigateurs autant sur le potentiel de leur bateau que sur eux-mêmes et la gestion d'une navigation en équipage.
Premier constat : le parcours a séduit vivement les navigateurs présents : variété des paysages, complexité des systèmes météo, alternance des parcours côtiers et hauturiers, tous les ingrédients étaient réunis pour faire, sur le plan sportif, de l'Istanbul Europa Race une course complète. Le plateau présent au départ n'était peut-être pas très fourni, mais la qualité des forces en présence ne manquait pas d'allure. Au final, des courses assez homogènes avec quelques belles surprises : l'émergence de nouveaux talents avec une entrée remarquée des Espagnols dans le circuit, la bonne tenue des anciens bateaux et la venue sur le circuit IMOCA de navigateurs issus d'horizons très divers.
Deuxième constat : les villes étapes ont souhaité, à chaque fois, marquer de leur empreinte le passage de la course. Istanbul a offert une régate sur le Bosphore dont beaucoup se souviendront, Nice et Barcelone ont voulu à cette occasion rappeler leur volonté de faire des sports nautiques un axe majeur de leur développement, quand Brest réaffirme à cette occasion son souhait de devenir, au delà de tout le savoir-faire existant, une escale incontournable des grandes épreuves transocéaniques. Un prochain tour de l'Europe devrait permettre d'enrichir cette palette avec, qui sait, des escales en Europe du Nord ou dans les îles britanniques.
L'Istanbul Europa Race a montré deux vertus : d'une part, c'est un complément appréciable des grandes courses en solitaire ou en double qui restent le fondement même de l'IMOCA. L'ambiance de la course, ses escales, n'ont pas été sans rappeler à quelques uns les grandes heures de la Course de l'Europe. Les rendez-vous restent à confirmer mais on a là les prémisses de ce que pourrait devenir un Tour de l'Europe pour les éditions à venir.
Enfin, grâce aux configurations d'équipage, ce tour de l'Europe a permis aux navigateurs de tester leur matériel en navigant, une fois n'est pas coutume, au plus près du potentiel maximum du bateau. Un excellent test en vue de la Transat Jacques Vabre, prochaine échéance en double du circuit IMOCA.
N'oublions Arrivée à Brest de Foncia (Istanbul Europa Race 2009)pas non plus les acteurs principaux de cette course, les skippers et leurs équipages. D'un Michel Desjoyeaux, toujours au sommet de son art à un Roland Jourdain qui revisitait les vertus de la résistance, ils ont tous tenus leur rôle à merveille. Kito de Pavant tenait à démontrer le potentiel de vitesse de son prototype, c'est fait. Jean-Pierre Dick comme Guillermo Altadill n'ont eu de cesse de vanter les mérites comparés du cosmopolitisme et de la transmission d'expérience, quand Marc Thiercelin a continué d'ouvrir la porte de ses connaissances à celui qui prendra en mains la destinée de son bateau. Skippers, équipiers, tous ont contribué à faire de cette première édition un tremplin vers un format de même nature, mais d'où seraient gommées les scories inhérentes à une première édition. Confirmant ainsi que ce sont bien les navigateurs qui sont les premiers acteurs d'une course au large.
Classement de la 3ème étape Barcelone-Brest (1 652,82 milles)
  1. Foncia - Michel Desjoyeaux en 7j 15h 50min 56s avec une vitesse moyenne de 8,99 noeuds
  2. Veolia Environnement - Roland Jourdain en 7j 22h 11min 29s (+06h 20min 33s) avec une vitesse moyenne de 8,69 noeuds
  3. Paprec Virbac 2 - Jean-Pierre Dick en 7j 23h 05min 59s (+07h 15min 03s) avec une vitesse moyenne de 8,65 noeuds
  4. Groupe Bel - Kito De Pavant en 8j 01h 26min 53s (+09h 35min 57s) avec une vitesse moyenne de 8,54 noeuds
  • 1876 - Guillermo Altadill (abandon)
  • DCNS - Marc Thiercelin (abandon)
Classement général (3 442,79 milles)
  1. Foncia - Michel Desjoyeaux (16 points) en 17j 05h 47min 16s
  2. Groupe Bel - Kito De Pavant (13 points) en 17j 15h 30min 55s
  3. 1876 - Guillermo Altadill (10 points) en 17j 21h 03min 59s
  4. Veolia Environnement - Roland Jourdain (10 points) en 17j 23h 32min 39s
  5. Paprec Virbac 2 - Jean-Pierre Dick (9 points) en 17j 21h 17min 08s
  6. DCNS - Marc Thiercelin (2 points) en 19j 17h 37min 56s
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