Bruno Jourdren, gagnant de la précédente édition avec Kito de Pavant, embarque cette année un habitué de la course au large et son sponsor, Bernard Stamm et Cheminées Poujoulat. « Avec Bernard, on se connaît très bien, on a navigué ensemble sur tous les supports, 60 pieds, Figaro, Melges ou encore Dragons, et c’est toujours très enrichissant. Les 1000 Milles Brittany ferries seront notre première épreuve en duo sur 40 Pieds. Pour ma part, je ne suis pas un grand solitaire et j’aime particulièrement naviguer en double, même si finalement on passe pas mal de temps tout seul sur ce genre de course. Mais on partage quand même les manœuvres, les analyses et les casse-croûte ».

Sur Au bout du monde avec Grassi Bateaux, Eric Galmard et Olivier Grassi s’offrent leur troisième participation aux 1000 Milles Brittany Ferries. « Nous sommes des vieux habitués de cette course en quelque sorte, on repart cette année avec le même bateau et le même équipage. Nous apprécions vraiment l’épreuve et son concept de pit-stop. Le premier arrivé à Plymouth est le premier reparti, mais ce n’est pas dit qu’il sera le premier à mettre pieds à terre à Santander parce que personne ne part avec les mêmes conditions. Il suffit d’un courant favorable pour remonter la flotte », explique Olivier Grassi.

Pour Louis Duc et Pierre-Marie Bazin, qui se connaissent bien à terre pour avoir travaillé ensemble sur différents projets, c’est une première expérience commune en mer. « Avec Pierre-Marie, nous avons à notre actif, 48 heures de navigation commune au Groenland sur un 50 pieds et une journée de convoyage sur Fantaisy Forest – Domaine des Thomeaux. Mais je ne m’inquiète pas, ça va bien fonctionner. Au niveau personnalité pas de doute et au point de vue sportif non plus, Pierre-Marie est un battant et connaît son bateau par cœur », confie Louis Duc, le co-skipper.

Damien seguin et Armel Tripon sur Ville de Guérande, partent avec de sérieux objectifs de performance sans oublier de prendre du plaisir. Les 1000 Milles à parcourir seront l’occasion d’apprendre à mieux se connaître, même si les deux petits jeunes de l’épreuve s’entendent déjà très bien. « Ma coopération avec Armel est venue tout naturellement. Nous nous sommes rencontrés lors de la dernière Transat AG2R. Figariste averti, Armel était motivé pour tester un nouveau support et c’est quelqu’un que j’apprécie. Nous sommes bien complémentaires, il apporte sa grande expérience de la course au large et moi j’assure bien au niveau course au contact et micro-météo. Durant le record SNSM, notre duo a plutôt bien fonctionné, je suis impatient de partir avec lui demain ».

L’ambiance à Saint-Malo est certes pluvieuse, mais n’en est pas moins chaleureuse. Entre deux éclats de rires autour d’un café, les navigateurs échangent des histoires, de mer bien sûr, avant de s’échapper dans leurs bateaux pour préparer leur départ, consulter la météo et commencer à parler stratégie, car demain à 20 heures, les choses sérieuses commencent.

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